La ferme
Le verger : cognassiers, abricotiers sont les deux principales espèces cultivées, à quoi il faut ajouter pruniers, figuiers, poiriers, cerisiers, noyers, néfliers et pommiers.
La vigne : Cabernet franc et Cabernet sauvignon pour les cépages rouges, et depuis tout récemment Gros Manseng pour le cépage blanc.
Le potager : thym, romarin, sarriette, estragon, menthes, basilic, sauge, thym citron, raifort...
LA FERME DE LA GOULETTE EST EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE
Les terres cultivées sont certifiées bio depuis 2004.
Pour nous, c’est une évidence, une base !
C’est une agriculture respectueuse de l’environnement et de la qualité des aliments. La culture et l’élevage biologiques ont pour principe le respect de la qualité des sols, de la biodiversité, de l’air, de l’eau, des êtres humains et du bien-être animal.
L’usage de produits chimiques de synthèse (engrais, pesticides…) et d’OGM est exclu.
ÊTRE PAYSANNE
Je m'appelle Myriam, je vis sur la ferme depuis 2004 et j'y travaille à plein temps depuis 2016.
Mes quatre grands-parents étaient paysans, les uns dans la Sarthe, les autres en Limousin. Ce sont mes racines et sans doute en grande partie la raison pour laquelle j’ai toujours travaillé, de près ou de loin, en lien avec l’agriculture et les champs.
J'aime suivre le rythme des saisons et travailler dehors, surtout au printemps car la nature renaît, les bourgeons gonflent, le soleil réchauffe les épaules. Encore plus à l'automne car c’est la saison des vendanges, des récoltes, de la cuisson des coings, du feu qu’on rallume à la maison...
Brrrr, l'hiver il fait froid mais je me couvre pour aller tailler, qu’il fasse brouillard ou grand soleil, cela me plait. L'été, il fait chaud, très chaud parfois et là... j’évite de bouger !
Les arbres et la vigne, ça me plaît beaucoup, j'aime m'en occuper, vivre à leur côté. J'essaie de leur donner les meilleures conditions pour pousser en bonne santé et avoir une vie équilibrée.
L’agriculture est aussi pour moi, en plus d’être mon métier, une manière de vivre sur un mode décroissant et autonome.
Être paysanne, c’est habiter mon pays, être en lien avec mon territoire et les gens qui y vivent, c’est encore être en résistance contre un monde où seul le profit compte, vivre et être joyeux de cultiver la terre avec d’autres, et bien sûr de fabriquer des produits bons et sains.